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VIKTOR TRANSFORME 10 000 $ EN 1 MILLIARD $ EN 6 INVESTISSEMENTS

By Egon von Greyerz

Founder and Chairman

Viktor a défini une stratégie d’investissement très tôt dans sa vie. Il a commencé avec 10 000 $ en 1970 et ses actifs valent aujourd’hui 121 millions $. Selon Viktor, ce n’est que le début. Il s’attend à atteindre 1 milliard $ dans les 5-10 prochaines années.

Viktor a appris que la planification et l’établissement d’objectifs sont des outils essentiels pour obtenir des résultats. Une étude de l’université d’Harvard datant de 1979 a prouvé le lien sans équivoque entre la fixation par écrit des objectifs et leur réalisation ultérieure. À l’époque, un professeur avait divisé les participants à l’étude en trois groupes. Le premier groupe devait écrire ses objectifs, le deuxième groupe devait avoir conscience de ses objectifs sans les écrire et le troisième groupe n’avait aucun objectif. Dix ans plus tard, les 3% qui avaient des objectifs écrits précis pour leur avenir percevaient des revenus 10 fois plus élevés que ceux qui n’avaient aucun plan.

Viktor a aussi compris l’importance des cycles et des tendances à long terme. Il a clairement observé que les véritables fortunes sur les marchés se sont bâties en suivant les tendances à long terme. Viktor a toujours profité de la vie. Il aime lire et voyager dans des endroits intéressants. Il s’intéresse aussi la Bourse, mais ne souhaitait pas passer toute sa vie à analyser quotidiennement les entreprises et les marchés.

La première règle que Viktor s’est fixé est de ne prendre qu’une seule décision d’investissement tous les 10 ans. Il sélectionne une classe d’actifs mal aimée et sous-évaluée, mais qui présente un potentiel important d’après son analyse du cycle ainsi que son analyse macroéconomique de l’économie mondiale.

Viktor a terminé ses études à la fin des années 1960 et a réalisé son premier investissement en janvier 1970. Il a choisi l’or pour les 10 premières années. L’or était à 35 $ depuis 1933. Entre-temps, la dette mondiale s’était creusée et celle des États-Unis avait augmenté rapidement en raison de la guerre du Vietnam. Viktor s’interrogeait alors sur la capacité des États-Unis à contenir l’or à 35 $.

Or : 1970-1980 – DE 10 K$ À 160 K$, UNE MULTIPLICATION PAR 16

Viktor avait perçu un héritage de 10 000 $ avec lequel il a acheté l’or à 35 $ l’once. Puisqu’il s’agissait d’un investissement sur 10 ans, Viktor a fixé sa limite de pertes potentielles maximum à 33%.

La bonne surprise est arrivée plus tôt que prévu, lorsque Nixon a fermé la fenêtre de l’or le 15 août 1971. L’or est monté progressivement dans les années 1970, malgré des corrections majeures. Début janvier 1980, l’or valait 559 $. En suivant son plan, Viktor a vendu l’or à ce moment-là pour faire un nouvel investissement sur 10 ans. Avec le recul, Viktor aurait pu gagner beaucoup étant donné que l’or a atteint 850 $ à la fin janvier 1980.

Mais Viktor a suivi son plan à la lettre. Avec réussite, puisque ses 10 000 $ s’étaient transformés en 159 700 $ quand il a vendu l’or à 559 $ en janvier 1980. Il venait donc de multiplier sa mise par presque 16, en 10 ans.

NIKKEI : 1980-1990 – DE 160 K$ À 950 K$, FOIS 6

Viktor a étudié le Japon à la fin des années 1970. Le Japon s’industrialisait rapidement et commençait à produire des biens tels que l’électronique et les voitures, très demandés à l’échelle internationale. Le Nikkei, le marché boursier japonais, était à ce moment-là mal aimé et sous-évalué, soit dans la situation idéale pour y investir.

Viktor a alors pris ses 159 700 $ et les a placé dans l’indice Nikkei. Viktor avait une structure fiscalement efficace lui permettant d’investir libre d’impôt. L’économie japonaise a connu une croissance rapide dans les années 1980 et le marché boursier a pratiquement explosé. Les 159 700 $ de Viktor ont été multiplié par presque 6 en 10 ans, pour atteindre 950 000 $. Donc, en 20 ans, il a multiplié ses 10 000 $ par quasiment 100. Évidemment, Viktor était satisfait que son plan d’investissement fonctionne si bien.

Cette fois-ci, Viktor a eu beaucoup de chance de vendre le Nikkei début janvier, quand le prix était de 38.700, soit très proche de son plus haut historique.

NASDAQ : 1990-2000 – DE 950 K$ À 8,5 M$, FOIS 9

Viktor s’est toujours intéressé à la technologie et après une analyse approfondie, il a identifié que ce serait le prochain secteur à connaître une croissance majeure. Il a alors investi ses 950 000 $ dans le Nasdaq Composite en janvier 1990. Cet investissement s’est avéré spectaculaire. En suivant sa règle, Viktor s’est retiré du Nasdaq en janvier 2000, non loin du sommet et juste avant le krach de 80%.

Le gain sur le Nasdaq fut fantastique et le capital de Viktor s’élevait désormais à 8,5 millions $. En 30 ans, Viktor avait multiplié par 850 ses 10 000 $ initials. Impressionnant !

Viktor était ravi de constater que, lorsqu’il a vendu ses trois premiers investissements (Gold, Nikkei et Nasdaq), le point de sortie à 10 ans était proche du sommet de ces trois marchés. Sa théorie du cycle fonctionnait parfaitement.

OR : 2000-2010 – DE 8,5 K$ À 32 M$, FOIS 4

Après avoir dégagé un joli rendement avec l’or une première fois, Viktor décida de revenir vers le métal jaune. L’or corrigeait depuis 20 ans et son sommet à 850 $ touché en 1980. Pour Viktor, l’or avait de nouveau atteint un point où il était mal aimé et sous-évalué. Il a donc investi 8,5 millions $ dans l’or, à 288 $ l’once. En raison de l’impression massive de billets et de l’expansion du crédit, le prix de l’or a rapidement augmenté au cours des années 2000 et, en janvier 2010, Viktor a vendu le métal à 1 096 $. À ce moment-là, il ne savait évidemment pas que l’or atteindrait 1 920 $ en septembre 2011. Mais cela n’avait aucune importance. Viktor a suivi religieusement son plan d’investissement.

Le dernier placement dans l’or a permis de multiplier par 3,8 la valeur des actifs de Viktor. Il s’agissait pourtant du plus faible rendement des quatre périodes de 10 ans au cours desquelles il avait investi. Quoi qu’il en soit, son capital s’élevait désormais à 32 millions $. Pas mal pour un investissement initial de 10 000 $.

NASDAQ : 2010 – 2020 – DE 32 M$ À 121 M$, FOIS 4

Le Nasdaq s’est effondré de 80% en 2000 après que Viktor soit sorti, puis à nouveau de 56% en 2007-2008. En janvier 2010, le Nasdaq était toujours en baisse de 60% par rapport à son sommet de 2000. Viktor a considéré qu’il s’agissait d’une excellente occasion d’entrer à nouveau et d’investir son capital de 32 millions $ dans cet indice.

Viktor est toujours dans le Nasdaq car son cycle d’investissement de 10 ans se terminera début janvier 2020. Fin novembre 2019, son investissement dans le Nasdaq avait été multiplié par 3,7. Ses 10 000 $ valent aujourd’hui, après 40 ans, 121 millions $. Jusqu’à présent, Viktor a réalisé un rendement annuel composé de 26,5% et un rendement total de 1,21 million %. C’est remarquable, surtout en ne prenant qu’une décision d’investissement tous les 10 ans.

40 ANS : 5 DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT

Sur une période de 40 ans, Viktor a investi deux fois dans l’or, une fois dans le Nikkei et deux fois dans le Nasdaq. Il est clair que très peu d’investisseurs auront les compétences et la chance de Viktor. Il n’a jamais essayé d’anticiper le marché mais il a toujours suivi sa stratégie d’entrée et de sortie, au début du mois de janvier, tous les 10 ans. Tout le contraire des idées reçues. La plupart des gens achètent à un prix élevé lorsqu’un placement fait la Une des journaux. Très peu suivent la règle de Viktor d’acheter quand un investissement est bas, sous-évalué et mal aimé.

Nous observons la même chose avec l’or, la majorité des achats se font lorsque le cours monte. Nous publions souvent des graphiques illustrant à quel point l’or est aujourd’hui sous-évalué, mais malheureusement, pour la plupart des gens, c’est rarement le principal critère d’achat. D’un point de vue psychologique, un cours à la hausse est tentant et reste beaucoup plus séduisant qu’un prix bas.

Le style d’investissement de Viktor prouve que l’achat d’un actif sous-évalué, mais qui a une valeur intrinsèque substantielle, améliore considérablement le rapport risque/rendement. De plus, puisque la stratégie de Viktor consiste à détenir un placement pendant 10 ans, la perspective de le conserver à long terme est clairement essentielle. Viktor a donc passé un temps considérable vers la fin de chaque période de 10 ans à analyser la macroéconomie, les marchés et les investissements.

ALFRED : UN INVESTISSEUR “BUY AND HOLD”

La méthode de Viktor est très différente de celle d’Alfred dont j’ai parlé plus tôt cette année. Comme Viktor, Alfred est né à la fin de la Seconde Guerre mondiale et il a reçu ses premières actions par le biais de ses grands-parents. Il a ensuite investi toutes ses économies, au cours de sa vie professionnelle, dans le Dow et il possède aujourd’hui une fortune de 14 millions $. Il n’a jamais anticipé le marché et n’a jamais rien vendu, même pendant les pires corrections. Cependant, en investissant dans une économie en croissance, alimentée par l’impression massive de billets et l’expansion du crédit, Alfred n’a jamais eu à s’inquiéter. Le gouvernement et la Banque centrale ont bien pris soin de lui en augmentant sans cesse la masse monétaire et en poussant ainsi les actions à des plus hauts, même après de forts replis.

Alfred est évidemment très heureux d’être encore sur le marché, mais il ignore ce qui l’attend. La plus grosse bulle économique de l’histoire est sur le point d’éclater et Alfred perdra probablement au moins 95% de sa richesse en termes réels au cours des 5 prochaines années. Une telle perte peut sembler exagérée, mais il faut savoir qu’en 1929-1932, le Dow Jones a chuté de 90% dans des conditions économiques qui n’avaient rien à voir avec la situation actuelle. Les 74 années de réussite d’Alfred sont sur le point d’être totalement anéanties. Pourtant, Alfred et presque tous les investisseurs en bourse vont s’accrocher à leur portefeuille en pensant que les actions vont se redresser comme elles l’ont fait au cours des trois quarts du siècle dernier. Alfred ne se rend pas compte que nous sommes à la fin d’un marché haussier séculaire et que cette fois-ci, toutes les tentatives des banques centrales n’auront aucun effet.

Avec l’implosion imminente des marchés boursiers et de la dette, l’impression de monnaie supplémentaire aura un effet positif sur les marchés dans un premier temps, mais ce sera de courte durée, car les investisseurs se rendront vite compte qu’ajouter de l’argent sans valeur à une dette sans valeur ne sert à rien. De plus, cette fois-ci, il n’y aura pas de marge pour abaisser les taux puisqu’ils sont déjà nuls ou négatifs dans la plupart des pays.

LES TAUX D’INTÉRÊTS VONT DÉPASSER LES 10%

Pire encore, lorsque les investisseurs vont commencer à se débarrasser du segment à long terme du marché obligataire, les taux d’intérêt à long terme augmenteront rapidement et feront aussi grimper les taux à court terme. À ce moment-là, les banques centrales perdront totalement le contrôle des taux, provoquant une panique totale sur les marchés du crédit. Aucun pays ne peut se permettre d’augmenter les taux de 1% à 2%, mais l’effondrement des marchés du crédit entraînera une montée rapide des taux au delà des 10%, comme dans les années 1970.

Cela déclenchera un cercle vicieux avec des taux plus élevés, davantage d’impression monétaire, plus d’inflation puis des taux encore plus élevés et l’impression d’encore plus de billets, tout cela finissant en hyperinflation. Ceci durera environ 2-4 ans et débouchera sur une implosion déflationniste de la plupart des actifs. Peu de banques survivront à cette phase, d’autant plus lorsque le marché des dérivés de 1,5 quadrillions $ implosera.

VIKTOR ACHÈTERA À NOUVEAU DE L’OR

OR – 2020-2025 : DE 121 MILLIONS $ À 1 MILLIARD $, UNE MULTIPLICATION PAR 8 ?

Que fera Viktor à la fin de l’année 2019, lorsqu’il aura terminé sa période d’investissement de 10 ans ? Pour Viktor, la réponse est évidente. Il est certain que le monde vivra la plus grosse impression de billets de son histoire, et ce à l’échelle mondiale.

L’OR AUSSI BON MARCHÉ AUJOURD’HUI EN 2019 QU’EN 1970 ET EN 2000

Viktor sait également que l’or est aussi bon marché aujourd’hui qu’en 1970, lorsqu’il a acheté à 35 $, et qu’en 2000, lorsqu’il a investi pour la deuxième fois à 288 $. Le graphique ci-dessous montre le prix de l’or ajusté à la masse monétaire américaine et confirme les certitudes de Viktor.

Viktor est donc totalement convaincu que l’or est l’actif à détenir au cours de la prochaine décennie. Pour avoir un portefeuille d’une valeur totale de 1 milliard $, il suffirait que le cours de l’or soit multiplié par 8,3 et atteigne 12 000 $. Cependant, pour la vraie mesure, Viktor devra attendre de voir où en seront les cours du Nasdaq et de l’or le 2 janvier.

DE 10 000 $ À 1 MILLIARD $ EN 6 ÉTAPES

VIKTOR SERA GAGNANT, ALFRED SERA PERDANT

En supposant que le cours du Nasdaq et le cours de l’or soient au même niveau le 2 janvier, cela signifierait que l’or doit atteindre 12 000 $ pour que le portefeuille de Viktor ait une valeur de 1 milliard $. Vu les problèmes dans l’économie mondiale, Viktor considère qu’il est assez facile de parvenir à 12 000 $ en monnaie d’aujourd’hui et que des niveaux beaucoup plus élevés sont même probables.

Si l’or atteint 12 000 $ d’ici 2025, la fortune de Viktor sera passée de 10 000 $ à 1 milliard $ en 55 ans d’investissement, soit un rendement de 10 millions %. Tout à fait remarquable sachant qu’il n’aura pris que 6 décisions d’investissement.

Malheureusement pour Alfred, la stratégie du “buy and hold” s’avérera désastreuse dans les prochaines années et il risque de perdre 98% de sa richesse en valeur réelle, c’est à-dire mesurée en or.

NE SUIVEZ PAS LE CHEMIN DE LA RUINE

Les investisseurs doivent prendre une décision dès maintenant. Soit ils gardent des actions susceptibles de commencer à s’effondrer en 2020 et d’anéantir totalement leur patrimoine, soit ils choisissent de détenir de l’or physique pour préserver et grossir leur patrimoine.

Une décision facile à prendre, mais malheureusement, 99% des investisseurs suivront le chemin menant à la ruine.

About Egon von Greyerz
Born with dual Swiss/Swedish citizenship, Egon's education was mainly in Sweden. Egon von Greyerz began his professional life in Geneva as a banker and thereafter spent 17 years as the Finance Director and Executive Vice-Chairman of Dixons Group Plc. During that time, Dixons expanded from a small photographic retailer to a FTSE 100 company and the largest consumer electronics retailer in the U... More...

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